Simon et Milagros
Portrait de famille
Ahuntsic (Montréal)
Parents d’Emma, 10 mois
Simon, né au Québec, et Milagros, originaire du Venezuela, se sont rencontrés dans un bazar scout.
Un coup de foudre, quelques années et un bébé plus tard, ils nous partagent avec humour leur histoire d’allaitement, touchante et inspirante.
D’abord ici, avec le témoignage de Milagros, puis à travers les capsules vidéos.
L'expérience générale
« J’adore allaiter! Je me sens tellement puissante, c’est comme un « superpower ».
Et je ne parle pas seulement du côté nutrition; c’est aussi le côté pratique, rien à laver, rien à préparer, rien à stériliser, rien à apporter.
En plus de tout, c’est LA meilleure nourriture pour MON bébé. »
Le choix de l'allaitement
« J’y ai pensé longtemps, je croyais vraiment que donner un biberon était un choix équivalent, mais plus je lisais, plus je me suis convaincue que j’allais allaiter. »
Les débuts de l'allaitement
« Je pensais que c’était naturel et simple, mais je me suis vite rendue compte que je n’y connaissais pas grand-chose. En plus, il y a beaucoup beaucoup de désinformation et de mythes.
Les gens dans mon entourage qui n’ont pas allaité ou qui ont arrêté très tôt (7 mois environ) me donnaient des « conseils » ou - en voulant aider - venaient m’offrir de donner un biberon à ma fille…
J’ai failli perdre l’allaitement, et je remercie le ciel d’avoir trouvé du support avec Nourri-Source Montréal et une marraine. »
Le rôle du père dans l'allaitement
« Le rôle du père est de soutenir la maman qui allaite, de prendre soin du bébé pendant que maman se repose et de prendre soin de la maman.
Surtout au début, tu ne fais que ça, allaiter. Ça veut dire qu’il faut quelqu’un qui fasse à manger, qui apporte un verre d’eau, etc. »
Le développement du lien avec le bébé
« Avec les soins quotidiens. J’ai changé la première couche quand bébé avait 6 semaines environ.
Je les ai aussi inscrits à un cours de natation, alors une fois par semaine, ils allaient ensemble dans la piscine. »
La vie de couple pendant l'allaitement
« Ça a été difficile, une fois que mon chum est retourné travailler, on n’arrivait pas à se voir.
Les tétées regroupées ont été tout un défi, ce sont les pires 5@7 !!!
En plus de la fatigue et du manque de sommeil, ça a pris du temps, de la volonté et beaucoup de patience. »